Corps Diplomatique

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Ecuyère Kawen Noctebois

Nom : Kawen Zélie Noctebois Fleurdor
Nom d’usage : Kawen Noctebois
Grade : Ecuyère
Profession : Scribe
Âge : Proche de la quarantaine
Race : Humaine (Gilnéas)

Description Physique :

Corpulence normale, avec des jambes musclées. Yeux vairons : l’un bleu océan, l’autre vert forêt. Cheveux auburn coupés au carré. Peau claire. Porte des vêtements sobres et fonctionnels, avec un collier à pendentif où est enchâssée une pierre qui semble quelconque. Quand elle sourit, on peut voir un implant nacré vissé à la place d’une incisive, dont il émane une curieuse lueur.

Parcours :

Kawen est originaire de Gilnéas par sa mère, la Soldate Ludya Fleurdor (Noctebois), et de Lordaeron par son père, le Caporal Angadren Noctebois. Elle et son frère jumeau grandirent à Lordaeron. Après la mort de son père lors de la Seconde Guerre, et la grave blessure de sa mère, elle vécu un temps dans la forêt des Pins Argentés, puis dans l’exploitation agricole familiale de sa famille maternelle. Dotée du don des moissons, elle s’attela à faire prospérer la ferme, et seconda sa mère pour la partie « vente » auprès de différents milieux Gilnéens ainsi qu’aux cuisines de la cour du roi.

Grâce à la générosité et aux encouragements d’un vieux précepteur local, le Professeur en botanique et biologie Henrius Galibert, elle devint apprentie chez l’une de ses connaissances apothicaire. Elle exerça ensuite pendant une dizaine d’années le métier d’assistante chercheuse-apothicaire dans un laboratoire de la capitale de Gilnéas, lors du Mur de Grisetête.

Après avoir essayé de contrer sans succès la Peste, son équipe travailla sur la Malédiction. Après un incident, et la disparition d’un proche familial, elle fut contaminée par la malédiction Worgen et prit trop tard un remède expérimental. Il lui fit regagner sa lucidité, sans atténuer une rage latente constante. Traitée par les Kaldoreis dans la Forêt Noire à Tal’Doran, elle parvint à reprendre forme humaine, sans que cela n’améliore sa problématique pulsionnelle.

Lors de l’exil de certains Gilnéens à Darnassus, elle perdit sa mère et sa dernière tante. Avec un ami grièvement blessé, ils parvinrent tous trois avec le précepteur à embarquer avec les survivants en direction de Teldrassil. Pendant que son ami était soigné, elle se forma au Druidisme avec le Cercle Cénarien.

Ils allèrent ensuite à Hurlevent, c’est là qu’elle vit pour la première fois une affiche de l’Ost Pourpre pour le 1er conseil des Fils du Nord. Elle fit le vœu de les rejoindre dès que possible. C’est aussi à ce moment que chacun se sépara, pour mener à bien certaines tâches personnelles, tout en se promettant de se retrouver lors d’un prochain festival.

Toujours avec la rage Worgen au corps elle parvint à trouver un autre remède auprès d’un assistant du Chimiste Oliver Harris, dans les Bois de la Pénombre. Il fonctionna, mais avec le cumul de ses expérimentations chimiques préalables, elle devint amnésique. Errante, elle s’enrôla dans la milice des Veilleurs à Sombre-Comté, jusqu’au début des évènements de Pandarie. C’est ainsi qu’elle ne put se rendre au rendez-vous avec son ami.

Après quelques années et autres péripéties, elle retrouva violemment la mémoire lors de l’anniversaire des dix années de l’Ost Pourpre, une réception vers laquelle son instinct l’avait poussé. En retrouvant la mémoire, sa problématique de rage resurgit et elle perdit à nouveau le contrôle de sa forme humaine. Tout lui revint en tête : sa jeunesse à Lordaeron, la vie à la ferme de Gilnéas, le laboratoire, “l’incident”, l’innommable, la malédiction, le rendez-vous manqué, ses nouvelles aptitudes de changeforme…

Son premier réflexe fut de chercher son ami parmi les invités, au cas où il aurait rejoint les Fils du Nord. Ne l’ayant pas trouvé, elle partit sur les chemins pour essayer de régler sa problématique de rage, et approfondir ses transformations druidiques. Elle fut initiée à cette période à la calligraphie, qu’elle pratiqua quotidiennement, et se prit d’intérêt pour l’écriture sous toutes ses formes.

Quelques années plus tard, Kawen fut finalement traitée efficacement pour sa rage sur l’Île de Kul Tiras, à Drustvar, suite à quelques rencontres fortuites et moyennant quelques… compromis. Elle vécut un temps parmi les Parlépines, ainsi que dans un ordre de gardiens secret dirigé par une Naine redoutable. Quelques péripéties la conduisirent ensuite à appréhender la souffrance différemment de tout ce qu’elle avait connu jusqu’à présent. Elle découvrit notamment une petite partie des savoirs Drusts en rapport avec la mort.

Se sentant enfin apte à retourner à la « civilisation », en pleine possession de ses moyens, elle fit route vers le Beffroi du Nord dans les Maleterres de l’Est, pour rejoindre l’Ost Pourpre et enfin se consacrer à la cause des Royaumes du Nord. C’est aussi là-bas qu’elle espérait retrouver son ami, mais toujours aucune trace de lui.

La nouvelle recrue démarra une nouvelle vie de Page, avec les Alliés de l’Ost Pourpre. Elle fut intéressée par un poste d’infirmier à pourvoir dont on lui parla lors de son entretien, avec des protocoles probablement issus de connaissances liées à la Lumière, ce qui attisa sa curiosité. Son don des moissons, et les enseignements des Kaldoreis puisés dans l’école de la Nature, lui avaient en effet toujours suffit pour appréhender la douleur dans l’urgence, bien qu’elle connaisse quelques techniques de soin plus communes. Théoriquement, à Drustvar, elle appris que l’équilibre pouvait naître de bien des façons, parfois incongrues pour une femme de la Terre. Elle changea toutefois d’avis, quand la personne en charge de l’entretien médical et de sa formation éventuelle procéda à des gestes médicaux des plus… « bruts » sur les nouvelles recrues.

On lui expliqua par la suite lors du retour d’une grande partie des membres de l’Ost Pourpre qu’il y avait eu méprise, et qu’il ne s’agissait pas de la personne qui pourrait la former, ni du “vrai” médecin-chef. Celui-là était une pointure, d’après le Sergent qui les avait accueillies avec Trinit, une autre nouvelle recrue. Kawen en était à ces observations entre deux corvées, quand son ami disparu fit une entrée – ou plutôt un retour ? – fracassante au Beffroi.

Signes particuliers :

Yeux vairons. Changeforme : Worgen, ourse, tigresse, sélénienne, corbeau. Porte un pendentif, et un implant dentaire de technologie mécagnomique lumineux.

Compétences :

Sait anesthésier la douleur à l’aide de plantes et de cataplasmes expérimentaux. Assistante-chercheuse apothicaire pendant une dizaine d’années avant sa malédiction Worgen dans un laboratoire Gilnéen. Druidesse depuis son exil de Gilnéas, sa spécialité est le soin, qu’elle pratique à sa façon. Intérêt pour la recherche empirique sur ce thème. À entrepris des recherches théoriques sur le thème de « l’équilibre à visée thérapeutique » depuis son passage à Drustvar, essayant d’élargir ses perceptions du cycle de la Nature, et de la Mort. En cas de besoin, sait aussi se battre, protéger et défendre ses alliés sur un champ de bataille, sous différentes formes druidiques – particulièrement celle d’ursidae. Aptitude à la dissimulation sous forme féline. Dextérité et grande force manuelle. Calligraphe.

Qualités :

Loyale
Simple
Responsable
Adaptable

Défauts :

Réservée et polie, elle peut paraître ingénue et obséquieuse sous forme humaine. Il s’agit là pour elle de préserver l’héritage éducationnel de sa mère Ludya, une femme sociable, commerciale, qui avait bon nombre de connaissances dans différents milieux Gilnéens et à Lordaeron. Sous forme Worgen, elle perd une partie de ses filtres sociaux pour se consacrer à ce qui doit être fait au moment présent, sans plus de protocoles.

Parfois “malaisante” : Fait des efforts pour « bien présenter » en humaine, mais est capable de confondre une étrille avec une brosse à cheveux, et de sourire d’une façon qu’elle pense élégante, avec une feuille de salade coincée entre les dents.

Nostalgique: Faible face au fromage et créative pour ne pas succomber à la tentation (trop souvent). Quand elle en mange, cela lui rappelle sa prime enfance et le monde d’avant guerre car feu une vieille tante à Lordaeron tenait une fromagerie, où elle passait du temps avec son frère quand ses parents étaient en mission.

Vit au jour le jour depuis sa malédiction. Espère juste être utile pratiquement parlant pour la cause des Royaumes du Nord, et retrouver un jour ses proches disparus depuis des années, sur terre ou là-haut.

Thèmes musicaux :