Corps Militaire
Chevalier Ginni Pansepignon
Nom : Ginni Pansepignon
Surnom(s) : Ginniaëlle (son prénom elfique)
Grade : Chevalier
Profession : Propriétaire d’une boutique import-export glyphes et gemmes en tout genre
Âge : 8 000 années elfes (qui correspondent à 40 ans pour une gnome)
Race : Elfe
Description Physique :
Grande (80,5cm), élancée, plutôt frêle. Teint pâle : ne bronze pas beaucoup malgré des tentatives les nuits de pleine lune.
Cheveux blancs, avec coiffures elfiques (petites tresses autour de la tête), fleurs/feuilles dans les cheveux.
Oreilles pointues (sisi)
Parfois de faux tatouages au visage
Toujours avec de jolies robes.
Parcours :
Peu guerrière et trop jeune pour la seconde guerre, la jeune Ginni Mécapinceau a grandi dans une famille d’ingénieurs-artistes à Gnomeregan. Pleine d’empathie, elle préfère devenir infirmière et développe alors un mécanisme révolutionnaire qui remplace facilement les balles d’un fusil par des pansements : il suffit alors de mitrailler un blessé pour le recouvrir de pansements déjà imprégnés de désinfectant, anesthésiant, pommade et bonbon pour les enfants. Cette merveille, quoiqu’encore expérimentale, lui vaudra son nom de Pansepignon.
Malheureusement, ce mécanisme n’a pas permis de sauver grand monde lors de l’invasion trogg et de l’explosion. Pansepignon pu s’en sortir miraculeusement, mais sa famille et ses amis n’eurent pas cette chance.
Perdue et traumatisée, elle n’a jamais pu trouver sa place à Brikabrok. Alors quand des elfes sont venus, elle fut émerveillée. Ils avaient les mêmes forêts depuis plus de 10 000 ans, et étaient protégés par une Dame sur la Lune qui était belle et gentille et qui pouvait soigner les gens. Sans pansements.
Recueillie par une autre gnome, elle se glissa dans ses bagages lorsque celle-ci entreprit de rejoindre une milice elfique. Non intégrée parmi celle-ci, Ginni a forcé sa voie parmi Darnassus. Repoussée gentiment, puis un peu moins, une bonne dizaine de fois, elle finit par obtenir le droit de rester dans la capitale, à condition de ne déranger personne et de se rendre utile. C’est alors qu’elle a eut l’honneur de passer le balai pendant quelques années parmi les merveilles architecturales de la capitale. Chanceuse, elle put vivre aux côtés des prêtresses de la Lune, étonnées mais pas franchement soucieuses de sa présence. Le soir, elle récitait les incantations entendues dans la journée, persuadée qu’Elune entendait ses voeux. Les années passèrent, les petites bulles de Lumières devinrent novas.
Soigneuse convaincue et parfois convaincante, elle finit par décider de se lancer, abandonnant ainsi sa glorieuse carrière dans l’entretien.
On dit que Tyrande elle-même accepta de la libérer de son serment. Enfin, Ginni le dit.
En guise de cadeau, quelques prêtresses lui offrirent une tenue blanche traditionnelle à sa taille, le plus grand honneur possible pour la jeune “elfe”.
Elle pu enfin rejoindre les Veilleurs de Teldrassil après plusieurs années de labeur. A leurs côtés, elle pu découvrir le combat, l’esprit de groupe. Mais aussi les drames, dans la terrible campagne du Nord.
A mesure que ses compagnons tombaient, elle perdait peu à peu la foi. A la fin de celle-ci, elle se mit a dessiner des poèmes et caractères sacrés sur des parchemins. Vu que ça s’échangeait bien, elle a développé l’activité, et ouvert une échoppe à Darnassus, puis Hurlevent. L’entreprise était née.
Fatiguée et seule, elle erra longtemps avant de se retrouver devant l’Ost, de très vieux amis de l’Arbre.
La perte de Teldrassil a été un énorme traumatisme pour la pauvre elfe. Pour la deuxième fois, son foyer était détruit. Elle abandonna sa vocation pour sortir les armes, pour tuer. Après une soif de vengeance irrépressible, qui culmina lors de la bataille de Lordaeron, où elle ressortie blessée et brûlée, elle renonça à la parole.
Murée dans le silence, vêtue de noir, cheveux teints, elle passait alors toute sa convalescence à se faire du mal, et écrire des vers peu joyeux. Lasse, elle partit sans mot dire.
Après près de deux années d’exil, la voici réapparaissant au Beffroi.
Signes particuliers :
-Trop choquée par le drame de Gnomeregan, elle ne put avancer qu’en se construisant une nouvelle histoire.
-Elle considère ainsi être née de parents elfiques, qui la déposèrent à Gnomeregan, avant qu’Elune ne la rappelle.
-Soucieuse de s’intégrer, elle en a adopté toutes les caractéristiques : style, langage, mode de vie.
-Incroyablement grâcieuse et délicate dans ses gestes, postures, tenues.
-Elle porte l’Amour d’Elune sur n’importe quelle créature, particulièrement les petits animaux de la forêt.
-Lui rappeler son état de gnome, c’est lui rappeler ses traumatismes, et son impossibilité à sauver ses proches. C’est aussi lui rappeler qu’elle sera toujours sans foyer.
-Pour autant, il est des choses difficiles à cacher, notamment en présence d’autres gnomes. Elle les trouve jolis, a envie faire des expériences avec, et admire leur capacité à surmonter toutes les épreuves.